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 L’Europe n’en a pas fini avec l’antisémitisme

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James B. Lewis
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James B. Lewis


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MessageSujet: L’Europe n’en a pas fini avec l’antisémitisme   L’Europe n’en a pas fini avec l’antisémitisme Icon_minitimeMer 12 Mar - 20:38

L’Europe n’en a pas fini avec l’antisémitisme

Par Guy Milliere

Le Salon du livre de Paris cette année a pour invité d’honneur l’État d’Israël. Bien sûr, et comme c’était prévisible, les pays du monde arabo-musulman pratiqueront le boycott. Comme c’est prévisible, des auteurs ne viendront pas, d’autres viendront manifester leur réprobation. Des manifestations sont à prévoir. On va entendre parler des « souffrances du peuple palestinien »…

Le fait est qu’Israël a soixante ans cette année, et que les pays arabes du Proche-Orient sont nés globalement à la même époque : du démantèlement de l’empire ottoman, puis du reflux des colonisations française et britannique. Un État arabe palestinien a été créé plus de deux décennies avant Israël : cet État s’appelle aujourd’hui la Jordanie. L’histoire de la première moitié du XXe siècle a été marquée par la montée de l’antisémitisme en Europe, jusqu’à cette apogée dans l’horreur absolue qu’a été la shoah, cet immense Crime qui marquera à jamais l’histoire européenne. Les frontières se sont fermées devant les juifs persécutés et, si Israël avait existé plus tôt, les choses eussent pu être différentes.

Le fait est encore que, dès les années 1920, le monde occidental a pratiqué l’apaisement devant la montée de l’islam radical et devant un nationalisme arabe fortement teinté de national-socialisme. Au cours de ses soixante années d’existence, Israël a fait l’objet de guerres d’agression et d’attentats terroristes innombrables, mais n’en a pas moins fait face en préservant ses libertés démocratiques et la liberté de parole sur son territoire, à un tel point que les seuls députés arabo-musulmans disposant d’une parole libre siègent au Parlement israélien.

Dans les années 1960, discernant que leur volonté de mener une guerre d’extermination contre le peuple israélien ne leur permettait pas d’obtenir beaucoup de ralliements à leur odieuse cause, les dirigeants du monde arabe ont commencé à parler du peuple palestinien. L’idée d’un petit peuple « opprimé » inventé tout exprès pour devenir l’emblème de la souffrance a fort bien fonctionné.

Si les proclamations de civilisation dont tant d’Européens se targuent avaient un sens, si la dignité existait encore sur ce continent, non seulement on observerait, comme en Israël, un instant de silence chaque année en souvenir du Crime européen : c’est bien ici qu’il a eu lieu, non ? Mais on affirmerait le droit d’Israël à vivre en paix et à se défendre. On trouverait absolument intolérable ce que vit la population israélienne. On rappellerait que ceux qu’on appelle « réfugiés palestiniens » étaient pour la plupart des immigrants de fraîche date sur le territoire d’Israël, venus travailler là parce que des entrepreneurs juifs créaient des emplois. On rappellerait que ces gens infortunés ont été maintenus dans des camps par décision des dirigeants du monde arabe eux-mêmes. On dirait que Gaza avait été annexé à l’Égypte avant 1967 sans que nul ne dise que c’était un « territoire palestinien occupé par l’Égypte » et que la Cisjordanie avant 1967 était occupée par la Jordanie.

Au lieu de cela, parce qu’on a des armes à vendre et du pétrole à acheter, parce qu’on tremble devant les risques de violence, on reprend des versions falsifiées de l’histoire, on bêle sans cesse en parlant d’un « processus de paix » qui n’en a jamais été un, et bien sûr, on donne tort à Israël. L’État d’Israël « opprime les Palestiniens ». Israël avait tort d’occuper Gaza : maintenant qu’Israël n’est plus à Gaza, Israël a tort de ne pas accepter que des assassins tirent des roquettes vers des villes comme Sderot.

Si les assassins usent de civils comme de boucliers humains, Israël a tort, encore. Si Israël refuse de fournir électricité et autres biens aux terroristes qui l’agressent, Israël a tort toujours. Si les crapuleux dirigeants palestiniens dilapident les milliards qu’on leur donne plutôt que de bâtir une société libre et prospère, c’est Israël qui a tort, bien sûr. Israël a tort d’être encore en Cisjordanie, et si Israël en partait, Israël aurait tort, c’est évident.

La vérité est que le monde arabe et musulman n’en a rien à faire de la création d’un « État palestinien » et se contente d’utiliser Israël comme un bouc émissaire et les « Palestiniens » comme des ustensiles de meurtre et de haine. La vérité est aussi que l’Europe est lâche et est loin d’en avoir fini avec l’antisémitisme…
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