La guerre des chiites

Le Premier Ministre irakien Nouri Al-Maliki


Après une année de progrès significatifs, voilà que la situation en Irak se dégrade à nouveau. Brèves, articles et reportages nous rapportant une recrudescence des combats - dans le Sud du pays cette fois, et de nouveau dans Bagdad -, ainsi qu'une une hausse de la mortalité des civils irakiens comme des troupes américaines, retrouvent un écho sur la scène médiatique. Comme d'habitude, la masse d'informations et le simplisme - si ce n'est l'aspect partisan de certains médias -, empêchent de procéder à une lecture correcte et équilibrée des événements.

Le Général David H. Petraeus, commandant les forces américaines en Irak, vient de faire son rapport sur la situation dans ce pays devant le Congrès des Etats-Unis. Tout en reconnaissant la nette amélioration portée par l'année passée, il a souligné le caractère "fragile et réversible" de la situation. En d'autres termes, le moment n'est pas opportun pour effectuer un retrait significatif des troupes engagées, comme le réclament les candidats démocrates à l'élection présidentielle - Barack Obama et Hillary Clinton - par ailleurs présents lors du rapport du Général.

Il y a actuellement 158 000 soldats américains en Irak, et le renfort de 30 000 hommes envoyés par Georges W. Bush à la fin de l'année 2006 - dans le cadre du Surge - a incontestablement pesé dans les succés de l'année 2007. Pourtant, il était prévu que ces renforts retournent au pays dans le courant de l'année 2008. Ainsi, au mois de juillet prochain une cinquième brigade devrait à son tour quitter l'Irak faisant tomber le chiffre des troupes restantes à 140 000 hommes.

Petraeus demande donc, une pause dans le calendrier du retrait des troupes d'autant plus que le gouvernement irakien de lancer une grande offensive contre l'Armée du Mahdi de Moqtada Al-Sadr dans le Sud du pays. Cette offensive qui n'était pas "préparée et planifiée de manière adéquate" selon les mots du Général Petraeus, place les Américains en situation délicate, retenus dans le Nord par les combats contre Al-Qaïda et non averti à temps de cette opération dans le Sud. Par ailleurs, le commandant des troupes américaines en Irak a souligné le rôle plus que jamais "destructeur" de l'Iran qui a mis sur pied des réseaux armant et organisant l'insurrection chiite en Irak.



Source : http://supportamericansoldiers.over-blog.com/

Citation :

Le Général David H. Petraeus, commandant les forces américaines en Irak, vient de faire son rapport sur la situation dans ce pays devant le Congrès des Etats-Unis. Tout en reconnaissant la nette amélioration portée par l'année passée, il a souligné le caractère "fragile et réversible" de la situation. En d'autres termes, le moment n'est pas opportun pour effectuer un retrait significatif des troupes engagées, comme le réclament les candidats démocrates à l'élection présidentielle - Barack Obama et Hillary Clinton

Oui c'est hors de question, surtout que l'autre tache de Moqi Al Sadr est entrain de desesperer, il a d'ailleurs declaré recemment

“I have failed to liberate Iraq, and transform its society into an Islamic society.”

Il pensait que avec l'aide de ses amis iraniens, il pourrait faire ce qu'il voulait en Irak et devenir le nouvel Emir. Je serais lui je commencerai à faire bagage pour rentrer à Téhéran.