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 Sécession Démocrate ?

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James B. Lewis
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James B. Lewis


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MessageSujet: Sécession Démocrate ?   Sécession Démocrate ? Icon_minitimeDim 27 Avr - 20:17

Sécession Démocrate ?

Par Laurent Murawiec à Washington Metula News Agency

Je vous l’avais annoncé il y a quelques mois : la campagne des présidentielles américaines est rude. Vedette aujourd’hui, les gémonies vous attendent demain. Hier intouchable, Barack Obama est aujourd’hui assailli de doutes. La hargne d’Hillary Clinton, frustrée de son rôle de candidate Démocrate « légitimiste », y est pour quelque chose. Mais plus encore, ce sont les nombreuses casseroles que traîne “Monsieur Propre”, “Monsieur Espoir” et “Monsieur Audace” Obama, qui ont commencé à lui retomber sur la tête. Comme l’écrit le magistral économiste et intellectuel noir Thomas Sowell : « Madame Clinton est une menteuse, Obama est un mensonge ». C’est cette attrape qui s’effiloche aujourd’hui. Les affaires collent à la peau de l’ex-favori.



Obama ? Relations douteuses et suivies avec un affairiste pourri de Chicago. Un collecteur de fonds Démocrate, rouage de la culture de corruption, qui domine la ville depuis des décennies. Al Capone et le roi de la fraude électorale, le maire Démocrate Daley ; Chicago est la capitale de la magouille politico-mafieuse des Etats-Unis.



Obama, membre de la pseudo Eglise du « Révérend » Jeremy Wright, raciste noir, gourou d’un mouvement politique plutôt que religieux, qui a érigé en dogme la haine de l’Amérique, la théologie de la « libération » noire, proche de Louis Farrakhan. Wright, le nazi noir, sermonneur d’ineptes théories conspiratives sur le 11 Septembre 2001 et l’origine du SIDA.



Wright écume haineusement, en chaire, « Not God Bless America ! God Damn America ! » [ce n’est pas Dieu bénisse l’Amérique, c’est Dieu qui maudit l’Amérique] ; proche de l’extrême-gauche terroriste non repentie des Weather Underground.



Obama a depuis fait pire, en s’attaquant aux cols bleus « amers » dont le déclin économique « les fait coller à la religion et à leurs armes à feu », comme si le christianisme avait attendu le dernier tournant du chômage pour exister, et l’amendement constitutionnel qui donne droit au port des armes.



Pis, Obama a énoncé cette théorie marxoïde – la religion est l’opium du peuple, et les armes, sans doute, la cocaïne - devant un auditoire de très riches snobs de San Francisco ; on était en confiance, entre soi, on pouvait parler à l’aise de ces inférieurs. Lesquels, à révélation des propos, les ont très mal pris, les malappris.



Alors qu’il bénéficiait jusque là d’un « effet Téflon », le vernis d’Obama s’est craquelé et le personnage s’est lézardé : que savons-nous de lui ? se sont demandés bien des électeurs, Démocrates y compris. Ce qu’ils en ont appris a fait se détourner un grand volume d’électeurs. La campagne a changé de tour et de sens. Postée en embuscade, Hillary Clinton s’est emparée de tous les fils que laissait traîner la pelote, et tire dessus comme une diablesse ; elle joue sa survie politique. Les Clinton sont en temps normal méchants et sans scrupule dans le pugilat politique ; leur pugnacité et leur animosité sont décuplées par l’enjeu et la peur de perdre leur couronne.



Mais, au-delà des Clinton, d’Obama et de la campagne électorale elle-même, se profile peut-être une évolution politique plus fondamentale. Je l’évoque présentement, plus comme une hypothèse de travail que comme un fait acquis.



Lors des primaires Démocrates de 2006, Joe Lieberman, sénateur sortant du Connecticut, ex-candidat à la vice-présidence, avait été vaincu par un jeune magnat des télécoms, richissime, gauchiste, intersection de Wall Street et de l’extrémisme anti-guerre. Le parti Démocrate, ou du moins l’électorat activiste, voulait se débarrasser de l’aile modérée du parti, ceux qui furent les « faucons » : les Démocrates anticommunistes de la Guerre froide, ceux qui pouvaient s’allier avec Ronald Reagan et ses successeurs. La forte tradition patriotique qui animait le parti du président Truman était ainsi marginalisée, et rejetée au profit des idéologues et des activistes.



Contrairement aux espoirs de ces derniers, Lieberman se présenta aux élections en tant qu’indépendant et emporta le morceau : l’électorat n’a que faire des hystéries marxo-peacenik, il les rejette sans ambiguïté. Les banlieues snobes du Connecticut votèrent pour leur semblable, le reste de l’Etat, pour Lieberman, dont l’assise sociologique est bien plus traditionnelle.



La campagne du sénateur Obama, on ne se lasse pas de le répéter, est socialement financée et assise sur de riches et très idéologiquement imbus membres de ce que l’on appelle quelquefois l’overclass, en symétrie de l’underclass des pauvres et des « exclus ». Underclass, ruraux miséreux, ou membres de la stagnation urbaine ; overclass, businessmen des bulles high-tech, des télécoms, des media et du monde du spectacle et de l’informatique, qui ont mis leurs startups en bourse et ont pris leur retraite à quarante ans, multimillionnaires et plus. Leur culture est la contre-culture, quelles que soient leurs qualités professionnelles ou entrepreneuriales. Ils méprisent la middle class traditionnelle, sans parler des cols bleus. Ils regardent de haut l’ « Amérique profonde ». Ils n’ont aucun rapport avec la culture patriotique ; la religion les fait bailler ; ils sont « progressistes », possesseurs des « lumières ».



Un épisode tout récent est révélateur. C’est devant un auditoire composé de très riches contributeurs à La Cause qu’Obama parlait, dans la ville-phare de l’overclass, San Francisco, où rien de ce qui est l’Amérique traditionnelle n’est toléré. C’est là, je l’ai dit, qu’ « entre soi », Obama, créature pomponnée de l’Université d’Harvard, a donné libre cours au mépris de fer qui anime les progressistes envers l’Amérique profonde : ce sont des primitifs stupides, incapables d’entendre le vrai, c’est-à-dire la philosophie de la Gauche, anti-militariste et anti-guerre, anti-républicaine et anti-conservatrice, anti-capitaliste et étatiste, « welfariste » et politiquement correcte.

SUITE DE L'ARTICLE SUR

http://extremecentre.org/2008/04/27/secession-democrate-2/
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