Extradition d'Abou Hamza

La justice britannique a autorisé l'extradition de l'ancien extrèmiste accusé de liens avec Al-Qaïda. La décision finale doit être prise par le ministre de l'intérieur.

Un tribunal londonien a donné son accord, jeudi 15 novembre pour que le gouvernement britannique extrade l'ancien imam extrémiste Abou Hamza vers les Etats-Unis. Hamza est accusé par les USA de liens avec le réseau Al-Qaïda et de participation à des complosts terroristes. Le ministère britannique de l'intérieur devra procéder à la décision finale.

Prêches enflammés

Hamza, purge actuellement une peine de sept ans d'emprisonnement dans une prison londonienne de haute sécurité. Il avait été comdamné en février de cette année pour incitation au meutre et à la haine raciale.

L'ancien imam, borgne et manchot, est réputé pour ses prêches enflammés contre les juifs et l'Occident.

Les USA l'accusent de liens avec Al-Qaïda et d'avoir participé à des complots terroristes aux USA et en Occident.

Il est, en particulier, soupçonné d'avoir prit part à des enlèvements de touristes occidentaux au Yémen, d'avoir facilité la mise en place d'un camp d'entraînement terroriste aux USA et d'avoir aidé le financement de candidats au Djihad désireux de se rendre au Proche-Orient pour y subir un entraînement à des actes terroristes.

Ce qui me fait marrer c'est qu'est ce qu'il fout à Londres si il déteste tant que ça l'occident ?

Il voulait sans doute islamiser l'Angleterre en profitant de la grande liberté d'expression qui regnait la bas à l'epoque (car ce genre d'ordures crache sur la democratie mais en profite bien pour vehiculer son discours de haine et hurle à la censure lorsqu'on veut le faire taire).

Fort heureusement, ce genre d'individu est aujourd'hui condamné par la justice britannique qui, depuis les attentats de juillet 2005, a du sacrifier ses principes legendaires visant à une totale liberte d'expression.Apres tout comme le disait Robespierre..pas de liberté pour les ennemis de la liberté.La democratie doit elle aussi se proteger si elle veut survivre.

Bon..il faut dire aussi que d'un point de vue + pragmatique, la liberte d'expression avait aussi un avantage: laisser parler ces fous permettaient de les controler car ils ne cherchaient pas à se cacher.Mais ce sentiment de controle a volé en eclats egalement avec les attentats.

Pas que je sois un pro dictateur mais trop de liberté nuit à la liberté...trop de n'importe quoi aussi.

Libéral oui mais régulé de préférence.

Doyle Kingsley a écrit:

Pas que je sois un pro dictateur mais trop de liberté nuit à la liberté...trop de n'importe quoi aussi.

Libéral oui mais régulé de préférence.

En temps de guerre oui , trop de liberté peut nous jouer des tours , la democratie a aussi ce defaut c'est que nos ennemis peuvent s'en servir contre nous

James B Lewis a écrit:

Doyle Kingsley a écrit:

Pas que je sois un pro dictateur mais trop de liberté nuit à la liberté...trop de n'importe quoi aussi.

Libéral oui mais régulé de préférence.

En temps de guerre oui , trop de liberté peut nous jouer des tours , la democratie a aussi ce defaut c'est que nos ennemis peuvent s'en servir contre nous

Oui, mais il faut savoir garder nos principes fondateurs qui font de nous des démocraties. Si on les oublie, si on change nos constitutions qui sont faites pour nous maintenir dans ces limites, on devient comme nos ennemis et il n'y a plus de démocratie.

Un exemple : le patriot act fait que le président des USA peut arreter et détenir qui il veut sans avoir à se justifier. Maintenant, il permet au président de déclarer un état d'urgence qui l'autorise à instaurer un gouvernement détenant la totalité des pouvoirs, de remettre les élections à plus tard, de lancer des guerres sans l'avis des représentants du peuple etc...
C'est typiquement une dérive absolutiste (je ne dis pas que ça va etre utilisé à cette fin, mais dans le principe la possibilité existe) : on voit ici que d'avoir modifié la constitution des USA ouvre une porte vers l'absolutisme.
C'est pourquoi, je suis totalement opposé à ce genre de dérive. Par contre, je trouve normal que l'on surveille de près des individus ou des groupes dangereux, et que l'on ne permette pas tous les discours.

En France c'est prévu par l'art. 16 de la Constitution de 1958 et ce genre de mesure aurait bien été utile en 1940.