Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné
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James B. Lewis NRA Chairman
Nombre de messages : 2051 Localisation : Austin/NY Admirez-vous des politiciens ? : Nathan Sharansky. Date d'inscription : 29/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 29 novembre 1967. 41 ans Religion: Protestante Origine: NY /Austin (TX)
Sujet: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Lun 21 Jan - 0:22
Durant un court extrait du doc the " Anti Americans " on peu voir à quel point le cerveaux des enfants est lavé
Comment la puissance américaine a-t-elle été contestée le 11 septembre 2001? (Sujet de géographie du brevet 2005) Polluer, c’est bon pour la santé des Etats-Unis. (Manuel de 3e, Magnard) A l’heure, on vient de le voir, où nos courageux éditeurs floutent les images de Mahomet …
Petit retour sur le monde où, antilibéralisme oblige, la planète est sous domination américaine et où, faisant totalement l’impasse sur le fondamentalisme islamique, le djihad islamique est réduit à un mouvement de résistance et à une simple contestation de l’Oncle Sam!
Non pas celui d’ATTAC et de José Bové ou de Tariq Ramadan, mais celui, comme le montre preuves à l’appui (y compris nombre de citations, photos ou dessins – hélas non reproduits - tirés de périodiques de gauche ou d’extrême-gauche comme Alternatives économiques, Politis ou Plantu du Monde) le livre-enquête de Barbara Lefebvre et Ève Bonnivard (”Élèves sous influence”, 2005),… des manuels scolaires de nos enfants.
Quand les livres scolaires expliquent le terrorisme Les auteurs de Élèves sous influence démontrent que les manuels d’histoire présentent un monde sous domination américaine et réduisent le djihad islamique à une contestation de l’Oncle Sam. Cécilia GABIZON Le Figaro Le 14.10.2005
Que met-on dans la tête de nos enfants ? La lecture assidue des manuels d’histoire du secondaire laisse perplexe. Le terrorisme, au programme de terminale depuis 2002, se présente comme une for me aiguë d’antiaméricanisme. Rien ou presque n’est dit sur le projet fondamentaliste, ni sur les États théocratiques musulmans. Les attentats du 11 septembre ne sont qu’une contestation de l’hégémonie américaine, tandis que le fanatisme religieux n’est pas évo qué. Les attentats kamikazes des Palestiniens figurent au chapitre Moyen-Orient de préférence aux pages consacrées au terrorisme. Voilà ce qu’il ressort d’une analyse roborative des manuels scolaires intitulée Élèves sous influence (1).
Dans cet ouvrage de 350 pages transparaît une acceptation du recours à la violence, présentée dans les manuels scolaires comme une « forme de résistance ». Presque tous suggèrent ce que l’éditeur de livres scolaires Magnard écrit noir sur blanc : le terrorisme « est l’arme des faibles, qui dans l’incapacité d’attaquer frontalement une grande puissance, cherchent à la déstabiliser en s’en prenant à des cibles symboliques ».
Plus qu’un dogmatisme, explique Barbara Lefebvre, enseignante d’histoire géographie dans les Hauts-de-Seine et coauteur de l’ouvrage, la vision de l’histoire récente présentée par les manuels reflète une « une mollesse idéologique débouchant sur la dénonciation d’un seul coupable aux yeux de la planète » : l’Amérique. L’altermondialisme devient une forme de lutte, avec des héros comme José Bové. Les djihadistes sont des « protestataires » qui, selon le manuel d’histoire Bordas à destination des terminales, trouvent une audience accrue « dans le contexte d’opposition à Israël et aux États-Unis ». L’islamisme séduit aussi par son refus de « la prépondérance occidentale et la mondialisation du modèle américain », insiste ce manuel. Quant aux livres d’histoire de Nathan et Belin, ils écrivent : « La présence de troupes occidentales dans la région du Golfe accroît le sentiment d’humiliation de l’opinion arabe. » Un autre qualifie le régime des talibans « d’ordre moral islamiste très rigoureux »…
Les professeurs ne sont pas tenus de suivre précisément les ma nuels. Mais sur ces sujets, le livre de classe fait souvent référence. Par ailleurs, « la plupart des élèves ne font pas d’effort pour s’informer et c’est à l’école qu’ils reçoivent une explication raisonnée du monde », assure Barbara Lefebvre. Cécilia Gabizon
(1) Élèves sous influence, Barbara Lefebvre et Ève Bonnivard (Éditions Audibert).
« Le djihad, forme extrême de l’antiaméricanisme »
Voici quelques extraits du livre Élèves sous influence : * Magnard : « La forme extrême des poussées d’antiaméricanisme prend le nom de “guerre sainte” ou djihad lancé par Ben Laden. » * Propos d’une inspectrice d’histoire de l’Académie de Créteil présentant le nouveau programme de terminale : « Prudence dans l’utilisation du terme “terrorisme”, en particulier devant un certain type de public car une notion de résistance peut parfois être incluse dans le terrorisme. » * Hachette propose un texte de journaliste écrit avant l’intervention en Irak : « Les États-Unis veulent imposer par la force leur loi. Cet ordre-là n’en est pas un. (…) Un ordre imposé de la sorte au mépris des alliés, fait le lit de l’antiaméricanisme le plus primaire. Il devient urgent de contenir la puissance américaine. » * Article de lycéens de l’Isère sur le thème : “A quoi sert le terrorisme ?” Réponse : « Ils se révoltent contre l’agresseur, ça, c’est pas vraiment con. Qu’ont fait les résistants pendant l’Occupation de 39-45 ? (…) Le terrorisme apparaît quant un peuple souffre et qu’il n’y a plus d’autre solution que de se faire exploser la tronche. »
Voir aussi:
“Elèves sous influence” : honte aux auteurs de livres scolaires
http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/
Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné à nos enfants (II)
Les Allemands trouvaient nos textes trop anti-américains et nous trouvions les leurs trop atlantistes. Je ne me suis jamais considéré comme anti-américain. Mais après avoir parlé aux Allemands, je me suis rendu compte qu’il y avait une culture française de l’anti-américanisme. Guillaume Le Quintrec Jusqu’au milieu des années 1980, l’enseignement de l’histoire était si imprégné de marxisme qu’on ne pouvait formuler la moindre position critique vis-à-vis du régime soviétique dans les ouvrages scolaires. Jacques Dupâquier Un manuel qui s’appuie sur des citations de Michael Moore est-il sérieux? Barbara Lefèvre et Nicolas Lecaussin Les altermondialistes défendent le droit à l’existence de toutes les cultures menacées par la logique libérale. (manuel d’histoire de terminale technique Foucher) Les États-Unis sont devenus la cible d’États et de mouvements qui refusent l’hégémonie américaine sur le monde. (manuel de 3e , Magnard, 2003) Après le silence radio sur la Terreur et le massacre des Vendéens, les crimes du stalinisme et le rôle de Vichy dans la déportation des Juifs ou les aspects positifs de la colonisation et, tout récemment, le floutage de Mahomet …
Couvertures antiglobalisation d’Alternatives économiques ou de militants altermondialistes, textes de Ben Laden, affirmations aussi gratuites que systématiquement anti-libérales et anti-américaines…
Confirmation, d’historiens dans le Figaro la semaine dernière, de la remarquable aptitude des manuels de nos enfants à rester parfaitement dans l’air du temps.
A telle enseigne que… “les polémiques qui portaient autrefois sur le communisme, le nazisme ou le colonialisme se sont déplacées sur l’altermondialisme”.
Les manuels d’histoire friands d’altermondialisme Cyrille Louis, Aude Sérès et Marie-Estelle Pech Le Figaro Le 17/01/2008
Un survol des manuels scolaires montre que de nombreux enjeux de géopolitique contemporaine sont parfois traités sans nuances. Certains ouvrages critiquent sans nuances le libéralisme. D’ores et déjà engagé dans un audit des manuels d’économie, le ministère de l’Éducation nationale sera-t-il un jour contraint de se pencher sur les livres d’histoire et de géographie afin de vérifier qu’ils offrent un traitement équilibré de la période contemporaine ? Certains enseignants, franchement troublés par la tonalité antilibérale et antiaméricaine de certains chapitres, ne sont plus loin de le penser. Sans aller aussi loin, André Kaspi, professeur d’histoire à Paris-I, affirmait récemment dans un colloque universitaire : «On peut se demander s’il ne conviendrait pas de réunir une commission d’historiens qui relèverait les erreurs, les préjugés et les maladresses des manuels.» Certains thèmes qui ont longtemps fâché, périodes sombres de la Révolution française, crimes du stalinisme, rôle de Vichy dans la déportation des Juifs ou bilan de la colonisation font depuis une dizaine d’années l’objet d’une approche plus équilibrée. Mais un survol des principaux manuels scolaires suffit à montrer que les enjeux de géopolitique plus actuels sont parfois traités sans nuances. Dans un ouvrage conçu par l’éditeur Foucher à l’intention des classes de terminale technique, on peut ainsi lire : «Les altermondialistes défendent le droit à l’existence de toutes les cultures menacées par la logique libérale.» À l’intention des élèves de terminale générale, Magnard résume pour sa part, au début d’un chapitre consacré aux «fragilités de l’hyperpuissance» américaine: «Le libéralisme économique a des conséquences douloureuses: des fractures sociales et géographiques.» Pour expliquer le développement du terrorisme islamique, le manuel de troisième publié en 2003 par Magnard indique : «Les États-Unis sont devenus la cible d’États et de mouvements qui refusent l’hégémonie américaine sur le monde.» Comme pour enfoncer le clou, l’éditeur a choisi une photo de militant altermondialiste, prise lors d’une manifestation organisée en Belgique courant 2001, pour illustrer la couverture de cet ouvrage. Un discours conservateur Plus généralement, il apparaît que la plupart des manuels de géographie consacrent autant de pages aux chapitres sur les «critiques et résistances face à la mondialisation» qu’à ceux traitant, par exemple, de «la Chine, puissance en devenir». «Les manuels s’intéressent, hélas, fort peu aux pôles émergents chinois et indiens, qui constitueront pourtant le centre du monde dans lequel vivront nos élèves, se désole Barbara Lefebvre, professeur d’histoire et auteur de plusieurs ouvrages sur l’enseignement de cette discipline (*). En revanche, ces ouvrages ont tendance à imposer un discours extrêmement conservateur, présentant la mondialisation américaine comme l’origine de tous les maux. En clair, les polémiques qui portaient autrefois sur le communisme, le nazisme ou le colonialisme se sont déplacées sur l’altermondialisme.» «En histoire, les sujets difficiles ont toujours existé, mais ils changent d’une époque à l’autre, d’un pays à l’autre», confirme André Kaspi. Dans les années 1970, l’historien et démographe Jacques Dupâquier, désormais membre de l’Institut, se rappelle avoir essuyé de violentes critiques alors que, membre du comité de lecture de l’éditeur Bordas, il avait voulu publier une photo du mur de Berlin ainsi qu’une pyramide des âges de l’URSS dans un manuel de géographie. «Jusqu’au milieu des années 1980, l’enseignement de l’histoire était si imprégné de marxisme qu’on ne pouvait formuler la moindre position critique vis-à-vis du régime soviétique dans les ouvrages scolaires», raconte-t-il. Jusqu’à la diffusion des travaux de François Furet et de Mona Ozouf, le traitement de la Révolution française par les manuels faisait de même étonnamment l’impasse sur la Terreur ainsi que sur les guerres de Vendée. Par ailleurs, des voix s’élèvent régulièrement pour regretter que les chapitres consacrés à la colonisation n’évoquent pas ses aspects positifs ou n’insistent pas suffisamment, à l’inverse, sur ses épisodes les plus sombres. Au ministère de l’Éducation nationale, on considère toutefois que «les manuels sont désormais conformes aux exigences du programme et qu’ils ne prêtent donc pas le flanc à la polémique». Directeur général de l’enseignement scolaire, Jean-Louis Nembrini concède tout juste se demander «si la part réservée à la leçon d’histoire proprement dite n’est pas trop réduite par rapport à la part des documents» dans ces ouvrages. Ainsi, Hatier publie un texte attribué à Oussama Ben Laden dans une page consacrée au «désordre mondial», tandis que Magnard multiplie volontiers, au gré des chapitres, les couvertures antiglobalisation d’Alternatives économiques.
Voir aussi:
Les manuels de l’économiquement correct
jed bartlet Senator of Massachusetts
Nombre de messages : 204 Localisation : massachussetts Admirez-vous des politiciens ? : JFK AL GORE barack obama Date d'inscription : 12/09/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: Religion: 200 000 $ Origine: 99 800 $
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Sam 26 Jan - 1:08
c'est n'importe quoi j'ai enseigné le terrorisme a des éleves de terminale pas du tout de cette façon, il suffit de bien choisir ses documents !!!!
au fait le monde n'est pas un journal d'extreme gauche !!!
quand à la révolution fr je suis le 1er avec des 4èmes ou des 2nde à insister sur les crimes de la république en vendée....
cela dit les manuels du secondaires sont surtout lacunaires !
Doyle Kingsley Governor of Florida
Nombre de messages : 1462 Age : 65 Date d'inscription : 27/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 6 Juin 1959 ( 49 ans ) Religion: Protestant Origine: Allemande
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Sam 26 Jan - 14:48
Citation :
Les manuels de l’économiquement correct
Donne des exemples car je vois pas vraiment ce que tu appels économiquement correct
James B. Lewis NRA Chairman
Nombre de messages : 2051 Localisation : Austin/NY Admirez-vous des politiciens ? : Nathan Sharansky. Date d'inscription : 29/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 29 novembre 1967. 41 ans Religion: Protestante Origine: NY /Austin (TX)
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Dim 27 Jan - 0:49
Oui desolé j'ai oublié de mettre le lien pour Les manuels de l'economiquement correct. Je m'envais le retrouver
James B. Lewis NRA Chairman
Nombre de messages : 2051 Localisation : Austin/NY Admirez-vous des politiciens ? : Nathan Sharansky. Date d'inscription : 29/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 29 novembre 1967. 41 ans Religion: Protestante Origine: NY /Austin (TX)
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Dim 27 Jan - 0:56
Non ben c'est bien le bon lien http://jcdurbant.blog.lemonde.fr/
Doyle Kingsley Governor of Florida
Nombre de messages : 1462 Age : 65 Date d'inscription : 27/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 6 Juin 1959 ( 49 ans ) Religion: Protestant Origine: Allemande
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Dim 27 Jan - 1:06
J'ai pas trouvé loool j'espère que tu as vu le nombre d'articles sur son blog...mdddrr il va falloir 48 h de recherche pour chopper l'argument du bonhomme.
Sinon je vois pas ce qui peut etre dénoncé en économie surtout qu'il n'y a pas de politique et encore moins d'idéologie détenue par un seul pays. soit on adhère à l'idée d'un pays qui applique une économie type soit on y est opposé mais je vois pas comment on peut faire de l'anti américanisme avec le domaine économique.
Sachant que l'économie Européenne est aujourd'hui la plus ouverte au marché libre donc...si les journalistes ou politiciens jouent avec cet argument c'est comme se tirer une balle dans le pied... Mais vu l'état de la presse lobbyisée a outrance à la botte de celui qui dirige ou des industries qui la possède, pas étonnant que certains tente des choses absurbes.
James B. Lewis NRA Chairman
Nombre de messages : 2051 Localisation : Austin/NY Admirez-vous des politiciens ? : Nathan Sharansky. Date d'inscription : 29/04/2007
Personnage RPG Date de naissance et âge: 29 novembre 1967. 41 ans Religion: Protestante Origine: NY /Austin (TX)
Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné Dim 27 Jan - 1:25
Desolé je ne l'ait pas lu cet artcile, effectivement il ya un bon nombre d'articles mais il suit juste celui que j'ai repris. Sinon copie/colle la derniere phrase et tu devrais le retrouver assé facilement
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Sujet: Re: Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné
Manuels scolaires: Comment l’antiaméricanisme est enseigné