Introduction :
Les élections présidentielles 2008 des États-Unis ont apporté une nouvelle attention à la discussion sur l'accord de libre-échange nord-américain, ou NAFTA, le bloc de libre échange unissant le Canada, le Mexique, et les Etats-Unis. Actuellement les gouvernements canadiens, mexicains, et américains soutiennent largement le NAFTA, mais les principaux candidats Democrates restent sceptiques. Hillary Clinton (NY) et Barack Obama (IL), indiquent qu'ils veulent renégocier certains aspects de l'affaire. Les relations commerciales ont bénéficié aux trois parties appartenant au NAFTA puisque chacun des trois se sont développés économiquement, Canada à le taux de croissance le plus rapide, Mexique le plus lent. Pourtant l'expertise varie sur l'impact direct du NAFTA, étant donné la multitude de facteurs économiques en jeu, pourtant la libération d'échanges pourrait s'être produite même sans accord trilatéral.
Que comporte le NAFTA ?
Le NAFTA est une coalition trilatérale de libre échange qui est entrée en vigueur en janvier 1994, conclue par le Président Democratic Bill Clinton. La motivation centrale de l'accord est d'éliminer la grande majorité de taxes sur des produits commercés parmi les Etats-Unis, le Mexique, et le Canada. Les conditions du contrat et les surtaxes à éliminer graduellement, et les aspects finaux de l'affaire n'ont pas été entièrement mis en application à ce jour. Le consensus a permis de réduire les taxes d'exportations dans plusieurs industries : l'agriculture est un secteur important qui a massivement bénéficié de cet association, mais des tarifs ont été également réduits sur des articles comme le textile et le secteur automobile.
Ce système a permis une plus grande protection dans le domaine environnementale et intellectuel.
Comment les économistes évaluent-ils l'impact économique du NAFTA ?
Il est difficile de mesurer les conséquences du NAFTA avec précision, étant donné les complexités impliquées en assignant la causalité directe entre l'exécution du NAFTA et les décalages économiques. De plus, il est impossible de savoir le point auquel la politique commerciale pourrait avoir libéralisé même sans NAFTA. Gary Clyde Hufbauer et Jeffrey J. Schott, deux experts à l'institut de Peterson des sciences économiques internationales et auteurs du NAFTA déclarent : Les accomplissements et les défis, indiquent qu'à un niveau de base, l'impact du NAFTA sur les compagnies nord-américaines est clair. Le « NAFTA a favorisé la croissance économique en stimulant la concurrence sur les marchés intérieurs et favorisant l'investissement intérieurs et étranger, ».
« Cela a fonctionné. Les sociétés nord-américaines sont maintenant plus efficaces et productives. Ils ont restructuré pour tirer profit des économies d'échelle dans la production et la spécialisation intra-industry. »
Parr Rosson, Ford Runge, et Kirby S. Moulton, précisent que l'idée des blocs commerciaux est relativement nouvelle en Amérique du Nord, mais argue du fait que les situations semblables ailleurs dans le monde ont prouvé l'efficacité et la rentabilité sur une perspective à long terme. Le rapport décrit différentes formes « de zones économiques préférentielles, » des affaires de libre échange comme le NAFTA à des unions douanières plus limitées et à des syndicats économiques, qui ont réussis en Europe. Le rapport note que les zones économiques peuvent au départ modifier les échanges et peuvent causer des ruptures sur le marché de l'emploie dans certains ouvrier, mais permettra sur le long terme un équilibre et un dynamisme supérieur.
En mai 2003, le bureau du congrès a examiné les conséquences économiques et budgétaires du NAFTA.
Le rapport est arrivé à trois conclusions principales :
-Le commerce avec le Mexique se développait avant l'exécution du NAFTA, et aurait probablement continué à se développer avec ou sans ce marché commun.
-L'effet direct du NAFTA sur les États-Unis - le commerce Mexicain n'est pas assez important, ainsi l'impact direct sur le marché du travail des États-Unis est également sans répercution.
-De façon générale, le NAFTA a permis d'augmenter légèrement le GDP ce qui a entrainé une légère hausse du GDP canadien et méxicain.
Quel impact a-t-elle eu sur le commerce spécifiquement ?
Les relations commerciales entre le Canada, le Mexique, et les Etats-Unis ont été sensiblement amélioré depuis l'exécution du NAFTA, bien que les experts soient en désaccod sur le fait que cette expansion est du à la croissance du marché en général.
Selon des données du bureau du représentant de commerce des États-Unis (USTR), le négociateur en chef des Etats-Unis dans le commerce extérieur et un fervent supporter important du NAFTA et des autres Accords de libre échange, il précise que la valeur globale du commerce Américain a plus que triplé depuis le commencement de l'accord. L'USTR ajoute que l'investissement productif régional aux Etats-Unis a monté 117 pour cent entre 1993 et 2007, par rapport à une élévation de 45 pour cent en quatorze années antérieures.
Le NAFTA représente aujourd'hui 80% des échanges sur le marché méxicain et canadien et prêt d'un tiers du marché américain.
Comment le NAFTA a-t-il affecté le marché du travail des États-Unis ?
La mesure de l'impact du marché commun sur le marché de l'emploi d'un pays n'est pas un exercice franc, et les analystes sont en désaccord sur la manière de mesurer les effets du NAFTA. L'USTR annonce une influence largement positive, citant une augmentation de l'emploi global des États-Unis de 24% depuis le commencement du NAFTA, aussi bien que des taux de chômage en baisse au cours de la même période. En outre, l'USTR cite une augmentation de l'inflation des salaires aux États-Unis de 19.3% entre 1993 et 2007, par rapport à seulement 11% en quatorze années antérieures.
Beaucoup d'économistes conviennent que le NAFTA a eu un certain impact positif sur l'emploi global des États-Unis. Mais que les gains ont été accompagnés de quelques effets secondaires douloureux. Edouard Alden, un membre distingué au Conseil des Affaires Étrangères, note que les salaires n'ont pas suivi la productivité de travail et que l'inégalité de revenu a évolué ces dernières années, en partie dû aux pressions sur la base de fabrication des États-Unis. Dans une certaine mesure, il dit, les affaires du commerce ont accéléré le rythme de ces changements du fait qu'elles « ont renforcé la globalisation de l'économie américaine. »
Les adversaires du NAFTA prennent une position plus rigide. Thea M. Lee directeur de l'AFL-CIO, qui s'oppose au NAFTA et s'oppose aux accords de libre-échange et déclare un système inégalitaire vis à vis des ouvriers et des sociétés des États-Unis à moins qu'ils incluent les dispositions qui exigent des pays signataires de relever des normes de travail et environnementales. Lee discute un des résultats principaux du NAFTA : « cela a crée une conccurence plus dure entre les ouvriers des différents pays signataires, tout en assurant peu de droits et protections. » L'institut de politique économique, proche des démocrates, dit dans un projet d'orientation sur le NAFTA qu'à l'ordre du jour que l'entré en viguer du marché commun provoqué des déficits commerciaux aux États-Unis et a entrainé la classe moyenne des États-Unis vers la précarité.
Mais la plupart des économistes disent que c'est argument pour blâmer le NAFTA. « Les problèmes de Youngstown, en Ohio, ne sont pas du à l'accord mais existaient depuis des décennies comme dans beaucoup d'Etats » dit Daniel T. Griswold, directeur du centre pour des études de politique commerciale à l'institut libertaire de Cato. Griswold indique que les pertes de travail sont dû au « décalage structurel de l'économie américaine » la conversion des emplois en industries lourdes en emplois dans les secteurs à haute valeurs ajoutées est la première conséquence de la récession actuelle. « C'est une illusion de croire et d'espérer que l'accord NAFTA va créer une révolution industrielle » annonce Alden et fait écho de cette idée et indique que les facteurs économiques qui affectent l'emploi des États-Unis est dû à la Chine et à la monté des prix de l'énergie , et que l'accord n'est pas en cause dans ces problèmes qui touchent les Etats Unis.
Quels changements au NAFTA ont été proposés ?
Clinton et Obama, ainsi que beaucoup d'autres principaux Démocrates, réclament la modification du NAFTA et d'inclure les heures supplémentaires et les normes environnementales. Clinton dit qu'elle veut installer des examens périodiques concernant l'application du NAFTA, et les deux candidats ont annoncé au cour d'une discussion de campagne du 26 février où qu'ils feront pression sur le Canada et le Mexique pour renégocier les termes du contrat. Les fonctionnaires canadiens ont également une carte maitraisse dans le sens que les intérêts économiques des États-Unis pourraient faire face à des problèmes graves si le Canada emploie une renégociation et pourrait pour raidir les conditions sur les exportations d'énergie (GlobeandMail). Le Mexique a fait les mêmes menaces (IBT), au sujet d'accepter les exportations agricoles des États-Unis.
Les politiciens des quelques États-Unis, y compris Sen. John Edwards (D-NC), ont réclamé une étape plus radicale, carrement supprimer le NAFTA.
Sen. républicain John McCain soutient clairement le NAFTA, cependant comme Clinton et Obama il soutient le fait de renforcer le TAA, un programme conçu pour aider des ouvriers affectés par la perte d'un emploi afin d'être mieux recyclés.
Beaucoup d'économistes soutiennent largement le NAFTA et conviennent que les réformes du TAA pourraient s'avérer largement utile un peu comme une manière d'apaiser la colère contre la libération des échanges. Les experts comme Alden notent que les changement économique sur le long terme sont souvent accompagné de turbulences sur le marché de l'emploi. Les Etats-Unis actuellement réforment le TAA, qui aide le recyclage et replace les ouvriers qui font face à la perte de travail due à la refonte du marché. Une partie du TAA reformé pourrait être une assurance, afin de protéger les ouvriers qui font face à des pertes à long terme sur leur salaire.
Lee Hudson Teslik, Council on Foreign Relations.
Pages traduites par Doyle Kingsley.