FLASH SPECIAL : La chute d'Ehud Olmert se précise Par David Bescond pour Rebbelles.infoSUR UVN http://une-vision-neoconservatrice.over-blog.com/article-19966817.html
Le leader du parti travailliste et ministre de la défense, Ehoud Barak, a demandé au Premier ministre israélien Ehoud Olmert de se retirer. Les députés travaillistes ont déjà proposé un projet de loi visant à dissoudre la Knesset. Projet qui a reçu l'aval d'Ehoud Barak. Il s'agit d'un moment clef pour le Proche-Orient.
Comme je l'ai écris le 10 mai (http://www.rebelles.info/article-19429334.html) l'une des conditions indispensables pour des frappes contre les installations nucléaires iraniennes était le départ du responsable du fiasco libanais en 2006. Il était en effet entendu dans les milieux militaires israéliens qu'il était inconcevable qu'Israël puisse se lancer dans un conflit majeur en conservant la même équipe qui avait lamentablement échoué devant le Hezbollah. Pour le moral des troupes et de la population il était impossible d'engager le pays dans un nouveau conflit, peut-être le plus important dans l'histoire d'Israël, sans une refonte majeure de l'équipe dirigeante. Avec le prochain départ d'Ehud Olmert c'est désormais chose faite.
Pour ma part je pense que nous nous dirigeons vers deux options :
_ Soit un gouvernement dirigé par le Likoud de Benyamin Netanyahou suite à une victoire lors d'élections législatives anticipées ;
_ Soit à un gouvernement d'union nationale rassemblant les principales forces politiques israéliennes pour faire face à la crise majeure contre l'Iran.
Crise qui s'est encore accentuée avec le rapport du directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, qui regrette que Téhéran persiste à ignorer les appels du Conseil de sécurité de l`ONU à suspendre ses activités d`enrichissement d`uranium. Et qui laisse entendre que l'attitude négative de l'Iran pourrait viser à cacher un programme nucléaire à but militaire.
Il semble que plus rien désormais, sauf un revirement iranien de dernière minute, ne puisse arrêter les frappes contre l'Iran.Et cela sans doute avant le départ de Georges W. Bush de la Maison blanche le 20 janvier 2009.