Abandon de Bill Richardson

Le gouverneur du Nouveau-Mexique Bill Richardson s'est quant à lui retiré jeudi de la course à l'investiture démocrate. Arrivé en quatrième position des caucus de l'Iowa et des primaires du New Hampshire, il a recueilli respectivement 2% et moins de 5% des votes.Son équipe de campagne a refusé de commenter cette décision.

Un des rares candidats à parler couramment espagnol, Bill Richardson est un ancien membre du Congrès, secrétaire à l'Energie de Bill Clinton et ambassadeur aux Nations unies. Lors de sa campagne, il a mis en avant son expérience en tant que diplomate indépendant et promis notamment de retirer les troupes américaines d'Irak. Mais il n'a jamais réussi à lancer une dynamique autour de sa candidature.

Le soutien de Ridcharson peut quant à lui peser sur la candidature du candidat soutenu surtout dans les états à forte concentration latino...ce ferait un beau ticket aussi.

Selon plusieurs rumeurs persistantes, Richardson serait plus intéressé par le poste de secrétaire d'Etat que par celui de vice-président. Surtout que la vice-présidence sous Obama ou Clinton, ressemblera certainement à une coquille vide. Souhaitant ménager son avenir politique, il n'est pas impossible qu'il ne choisisse de soutenir un candidat qu'une fois la situation un peu plus dégagée.

Ce qui est curieux, c'est qu'il ne soit pas resté jusqu'à la primaire du Nevada, premier Etat ayant une forte population latino à voter. C'était pas vraiment le cas de l'Iowa et du New Hampshire d'où ses scores modestes. L'explication la plus vraisemblable : complètement fauché, Richardson n'avait plus les moyens financiers de continuer sa campagne.

"Déjà", ais-je envie de dire !

Les 3 principaux candidats démocrates doivent plutôt se dire : "Enfin !"

C'est là qu'on voit l'importance des premiers Etats à voter. Si au lieu de l'Iowa et du new Hampshire, ça avait été le Nevada, le Texas ou le Nouveau-Mexique, Richardson serai peut-être, aujourd'hui, le favori.

Il faut aussi noter que d'autres candidats lilliputiens comme Mike Gravel et Dennis Kucinich chez les démocrates ou Duncan Hunter chez les républicains sont encore dans la course.