Kennedy : la thèse du complot relancée

Une conversation supposée entre Oswald, accusé du meurtre de l'ancien président américain, et son justicier, Jack Ruby, implique la mafia dans une affaire où le nom de Fidel Castro apparaît aussi.


Le dernier mot est encore loin d'avoir été dit ou écrit sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas,près de 45 ans après. La transcription d'une conversation qu'auraient eue Lee Harvey Oswald et son meurtrierJack Ruby, le 4 octobre 1963, soit six semaines avantla date fatidique du 22 novembre, remet en cause la thèse officielle du tireur unique Oswald ayant agi pour son propre compte.Le document, présenté lundi à la presse par le procureurdu gouvernement à Dallas, est bien réel. Rien ne prouve quele dialogue le soit, «mais ce que nous savons, c'est qu'il va rouvrirle débat sur l'existence ou non d'un complot dans l'assassinatdu président», a affirmé Craig Watkins.
La pièce, à controverse plus qu'à conviction, dont les innombrables tenants de la thèse du complot vont faire leurs choux gras, était contenue dans une douzaine de boîtes d'archives stockéesdans une chambre forte, au dixième étage du tribunal du comtéde Dallas. Non loin de l'entrepôt de livres scolaires d'où sont partis les coups de feu. Parmi les objets retrouvés : des coups-de-poing américains et une gaine de revolver ayant appartenu à Jack Ruby : on ne sait pas si c'était celle de l'arme ayant abattu Oswald dans le garage du commissariat lors de son transfert, le 24 novembre 1963.
Mais dans les papiers archivés figurait un autre document qui peut éclairer le dialogue supposé entre Oswald et Ruby : un contrat, daté du 27 avril 1967 et signé par le procureur de l'époque, Henry Wade, pour la production d'un film, apparemment jamais tourné,qui aurait eu pour titre : Compte à rebours à Dallas.
Effectivement, le dialogue en question semble sortir tout droitd'un scénario où les deux protagonistes évoquent la «guerre» entrela mafia et le frère du président, Robert Kennedy, l'«attorney general» dont les fonctions équivalent à celles d'un garde des Sceaux.
Lee Oswald : «Tu dis que les gars de Chicago veulent se débarrasser du ministre de la Justice.
Ruby : Oui, mais ça ne peut pas se faire… ça nous vaudrait de voir les Feds (le FBI : NDLR) mettre leur nez dans tout.
Oswald : Il y a une façon de s'en débarrasser sans le tuer.
Ruby : Comment ça ?
Lee : Je peux descendre son frère (…).»
Le conservateur du Sixth Floor Museum, le musée aménagéau sixième étage de l'entrepôt qui abritait «le nid du tireur », doute fortement de l'authenticité de la transcription qui va être soumiseà expertise et peut-être exposée dans un lieu encore indéterminé : «Le fait qu'elle soit restée dans le dossier de Henry Wade et qu'il n'en ait rien fait indique qu'il pensait qu'elle ne valait rien », a déclaré Gary Mack à l'Associated Press. Avant d'avoir vu le documentet d'ajouter : «Il l'a probablement gardée parce qu'elle était drôle. C'est hilarant. C'est comme un mauvais film de série B.»
Cette transcription en rappelle une autre figurant dansun rapport de la commission d'enquête Warren, qui avait confirmé la thèse du tireur ayant agi seul. Ce rapport relate le projet, discuté par Oswald et Ruby, d'assassiner le gouverneur du Texas John Connally, qui accompagnait Kennedy dans la voiture présidentielle et qui fut gravement blessé. Le FBI avait conclu que la conversation n'avait jamais eu lieu. En réalité, aucune preuve n'indique formellement que Ruby et Oswald se connaissaient. En revanche, des témoignages convergents situent le second, le soir du 4 octobre 1963, à Irving dans la banlieue de Dallas, chez Ruthet Michael Payne où s'était réfugiée Marina Oswald, que Lee avait épousée lors de son séjour en Union soviétique, mais dont il vivait séparé. De quoi rendre suspecte la transcription qui le placeau même moment dans la boîte de nuit de Ruby, le Carrousel,autant fréquenté par la mafia que par les policiers de Dallas.
Les deux hommes ont emporté leurs secrets dans leur tombe. Ruby, qui a toujours affirmé avoir tué Oswald par patriotismeet pour venger Jacqueline Kennedy, est mort en prison d'un cancer en 1967, avant le nouveau procès qu'il avait gagné en appelde sa condamnation prononcée en 1964. Mais la thèse du complot a la vie dure, car Kennedy ne manquait pas d'ennemis.Parfois, les pistes se croisent. Celles de la mafia et de Cuba en sont l'exemple parfait. Le parrain de Chicago, Sam Giancana,avait «contribué» à l'élection de Kennedy en 1960 et le gangsterde Miami, Santos Traficante, aux tentatives d'attentat de la CIA contre Fidel Castro. Le «milieu» avait de quoi s'estimer mal récompensé par Robert Kennedy, qui déporta le bossde La Nouvelle-Orléans, Carlos Marcello, au Guatemalaet poursuivit le patron du Syndicat des camionneurs, Jimmy Hoffa.
John Kennedy avait aggravé son cas en renonçant au renversement de Castro après le fiasco de la baie des Cochons, au grand damdes réfugiés cubains et de la mafia. Celle-ci avait misé sur le succès de l'opération commando pour récupérer les casinos de La Havane que le Lider Maximo lui avait confisqués.

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Pure fake d'apres le Guardian....il est vrai que c'est un peu tiré par les cheveux

Bon sur se sujet, chacun peut avoir son avis, mais personne ne saura la vérité et jamais on ne le saura.

Mais je suis de l'avis qu'il y a bien eu un complot, en fait je soutiens entièrement la thèse de Jim Garrison (voir le film JFK de Oliver Stone ou bien trouver le livre de Garrison : "On the trails of the assassin"). D'après moi, ça fait presque aucun doute que Oswald n'a pas pu tirer tout seul sur le président, l'histoire de la balle magique, le fait qu'il était presque impossible de tirer trois balles en si peu de temps et si précisément, et rien que la vidéo de l'assassinat me fait croire qu'il n'était pas seul, on voit bien par où est frappé Kennedy et ça ne coïncide pas avec l'endroit ou se trouvait Oswald.

Après parler de suspects, ça devient compliqué. A mon avis, beaucoup de monde a à voir la dedans... Je pense même à Lyndon Johnson que ça devait bien arranger de voir le président mourir.

Je vous laisse juste penser à cette coïncidence : Kennedy voulait diminuer les troupes au Vietnam, il se fait assassiner et Johnson ensuite fait le contraire. Martin Luther King était fortemet opposé à la guerre du Vietnam et l'a bien montré dans ses discours, il s'est fait assassiner... En tout cas, les années 60 aux Etats-Unis, c'était vraiment une période intéressante.

Qu'il y'ai eu complot, je le pense volontiers pour les memes raisons que Paul.Mais cela ne rend pas ce soit disant enregistrement credible.

Sans même parler de complots les faits suivants que tu cites :

Citation :

Oswald n'a pas pu tirer tout seul sur le président

Citation :

Kennedy voulait diminuer les troupes au Vietnam, il se fait assassiner

Citation :

Martin Luther King était fortemet opposé à la guerre du Vietnam et l'a bien montré dans ses discours, il s'est fait assassiner

Citation :

Johnson ensuite fait le contraire

Rien que ces faits démontrent à qui profitent ces assassinas.

Et un autre argument et pas des moindres, l'intention de JFK qui voulait réduire les pouvoirs de la CIA n'a pas du arranger son cas.

Encore un truc que j'ai remarqué en préparant un exposé sur Martin Luther King pour les cours :

1) John Fitzgerald Kennedy : Assassiné le 22 Novembre 1963 "par un tireur isolé", mais on ne saura jamais qui c'est. C'était l'ennemi du FBI, CIA etc...

2) Martin Luther King : Assassiné le 4 Avril 1968, "par un tireur isolé", personne ne saura jamais qui c'est. Il était l'ennemi d FBI, KKK, gouvernement.

3) Robert Francis Kennedy : Assassiné le 6 juin 1968 je crois, "par un tireur isolé", là nnplus on ne saura jamsis qui c'est.

Coincidence, tous trois étaient opposés à la guerre du Vietnam et auraient pu faire évoluer les mentalités grâce à leur influence.
(Et etonnement, ces 3 assassinats sont dans les memes 5 années..., ça fait beaucoup en peu de temps)

Décidément, tout continue à me faire penser qu'on a le droit d'être pacifiste, mais seulement tant qu'on ferme sa gueule. Ah, les Etats-Unis, la plus grande démocratie où la liberté d'expression est totale...

Citation :

) John Fitzgerald Kennedy : Assassiné le 22 Novembre 1963 "par un tireur isolé", mais on ne saura jamais qui c'est. C'était l'ennemi du FBI, CIA etc...

Bush devrait faire tres attention alors, car la CIA et la NSA... ne peuvent pas le sentir.
Sinon à propos de Kennedy tu as oublié la mafia avec laquelle il etait lié et grace à laquelle il aurait meme ete elu president.

oui il a été élu comme ça mais le plus probable est qu'un autre gang ennemi l'a fait assassiné...

Les truands ne meurent que rarement dans leur lit...

Bill, tout est organisation, le problème c'est quand l'économique prend le dessus sur le politique et l'éthique.

Non le problème c'est quand l'Etat prend le pas sur l'économie, ce qui crée une économie parallèle et l'essort des mafias. C'est ça le problème ! Les plus grands criminels se sont toujours créés dans les Etats les plus répressifs. les plus grands réseaux dans les Etats à l'économie la moins libre. Libérons l'économie, diminuons l'Etat, et nous supprimerons les problèmes.

Les plus grandes mafias ce sont crées de partout ou il y avait des opportunités que ce soit repressif ou non la corruption est toujours présente.

tu penses que si l'état est supprimé les problèmes disparaitrons ?
donne des exemples.