Fin du duel Obama/Clinton le 20 mai ?

Le sénateur, qui a évoqué la possibilité de prendre sa rivale comme vice-présidente, envisage de se déclarer vainqueur officieux du Parti démocrate.

C'est la question qui hante les démocrates américains : à quand la fin du marathon fratricide des primaires ? Jeudi, le favori de la course, Barack Obama a apporté sa contribution au débat et évoqué une date-butoir. «Si à ce stade, nous avons la majorité des délégués élus, ce qui est possible, alors je crois que nous aurons des arguments assez forts pour dire que nous avons gagné le plus (de consultations) et que c'est (la fin du match) et que nous avons gagné», a déclaré le sénateur de l'Illinois, sur NBC.
Depuis sa large victoire en Caroline du Nord mardi, couplée à une défaite honorable en Indiana, Barack Obama est considéré par la quasi-totalité des médias comme le candidat présumé du Parti démocrate - même si les dernières primaires n'auront lieu que le 3 juin.
Après s'être placé en position de vainqueur officieux, Barack Obama a de nouveau fait une allusion à ce que certains appellent le «dream ticket» («ticket de rêve»), c'est-à-dire choisir Hillary Clinton pour la vice-présidence.
«Elle est qualifiée pour être vice-présidente, ça ne fait aucun doute. Elle est qualifiée pour être présidente, ça ne fait aucun doute», a déclaré Obama sur NBC. «Elle est infatigable, intelligente. Elle est capable. Et de manière si évidente qu'elle serait présélectionnée par n'importe qui comme candidate potentielle à la vice-présidence», a ajouté le sénateur qui avait refusé une proposition inverse de sa rivale.
Selon une enquête CBS News/New York Times publiée la semaine dernière, une majorité des partisans d'Obama comme de Clinton serait favorable à ce «dream ticket». Parmi les autres noms envisagés par les médias pour former un ticket avec Obama, figurent aussi le gouverneur du Nouveau-Mexique, Bill Richardson, le républicain Chuck Hagel, le sénateur de Virginie, Jim Webb, le sénateur du Delaware, Joe Biden ou la sénatrice du Missouri, Claire McCaskill.

Dee son côté, l'entourage de Clinton se refuse à tout commentaire pour l'instant. Howard Wolfson, porte-parole de la sénatrice, a jugé cette discussion prématurée, assurant qu'il n'avait jamais entendu Hillary Clinton exprimer un quelconque intérêt pour la vice-présidence.
Malgré une série de déconvenues électorales et des augures défavorables, l'ex-First Lady a quant à elle réaffirmé sa détermination à rester dans la course. «Beaucoup d'entre vous sont restés avec moi. Vous êtes passés par tous les hauts et les bas de cette campagne, les plus belles victoires et les pires moments», a-t-elle déclaré en meeting en Virginie occidentale, où se déroulera la prochaine primaire, mardi. «Je pense que c'est parce que vous comprenez qu'il vous faut un président qui se lève tous les matins pour se battre pour vous, qui ne vous abandonne jamais».
Les prochaines étapes se déroulent mardi en Virginie occidentale, un petit Etat rural qu'Obama considère perdu d'avance, puis, le 20 mai, en Oregon et au Kentucky. 131 délégués seront répartis à la proportionnelle dans ces trois Etats.

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Je ne crois pas que cela fera plier Hillary..sachant que le sort des delegues de Floride et du Michigan ne sera pas connu à cette date.

Logiquement, les democrates devraient se prononcer sur cette question le 31 mai...en cas de rejet de la requete visant à faire sieger les delegués de ces etats, il est probable qu'Hillary perde ses dernieres chances mais elle attendra sans doute au moins le 3 juin avant de songer à un eventuel retrait, ne serait ce que par respect pour les 3 derniers "etats" (dakota sud, montana et porto rico) à se prononcer.

Si Hillary doit se retirer, je l'imaginerais le faire en grande pompe le 3 juin au soir des dernieres primaires.

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