Vous etes vraiment le bouffon de l'information bidon : meme le pentagone a reconnu qu'il y a eu un massacre par les GI's. Ceux là ont été acquitté du chef d'accusation d'avoir dissimulé les preuves de l'implication des gi's. Pour les uatres la justice US est bien gentille. Bon maintenant au moins on sait ce que vaut la justice US : on peut comparer ce massacre à celui d'oradour sur glane par exemple (je sais que vous aimez ce genre de comparaison)
Un Marine acquitté dans l'affaire du massacre d'Haditha
Reuters - Jeudi 5 juin, 08h43LOS ANGELES (Reuters) - Un Marine américain poursuivi pour avoir tenté de détruire des preuves relatives au massacre de 24 civils irakiens par des soldats à Haditha, en Irak, en 2005, a été acquitté mercredi par le tribunal militaire.
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Le lieutenant Andrew Grayson n'était pas présent lorsque les soldats américains ont ouvert le feu sur des civils, tuant des femmes et des enfants, le 19 novembre 2005, après qu'un des leurs avait été tué par l'explosion d'une mine placée en bord de route.
Il était accusé d'avoir ordonné à un autre Marine de détruire les photos des victimes stockées sur un ordinateur et un appareil photo numérique.
Il a été acquitté du chef d'accusation d'obstruction à la justice après cinq jours de procès et une demi-journée de délibérations par le jury militaire mis en place à Camp Pendleton, Californie.
Grayson, 27 ans, a servi à deux reprises en Irak. Il encourrait jusqu'à vingt années de réclusion.
Deux autres Marines doivent encore être jugés, dont le sergent-chef Frank Wuterich, meneur présumé des soldats lors de la tuerie.
Les témoins irakiens ont accusé les Marines d'avoir passé leur colère sur des civils sans défense après la mort de leur camarade.
Les avocats de la défense font valoir de leur côté que les civils ont été tués lors de combats au sol entre les troupes américaines et des insurgés, dans Haditha et ses environs.
Sur les huit soldats inculpés à l'origine, cinq ont vu les charges abandonnées.
Dan Whitcomb, version française Grégory Blachier
Le massacre d’Haditha se confirme et embarrasse le Pentagone
lefigaro.fr (avec Reuters, AFP)
15/10/2007 | Mise à jour : 19:00 | .
Ils étaient 24, selon les témoignages recueillis par le Times. Vingt-quatre habitants du petit village d’Haditha, situé en plein cœur du « triangle sunnite » où se concentre la rébellion irakienne. Vingt-quatre victimes de la fureur des soldats américains. Dans un long article, le quotidien new-yorkais publie lundi les récits des survivants de cette terrible bavure qui serait survenue le 19 novembre 2005. L’histoire commence tôt le matin, lorsqu’une bombe explose au passage d’un convoi de marines, à proximité du village d’Haditha. L’un d’entre eux, le caporal Miguel Terrazas, est tué dans l’explosion. Les marines ont déjà perdu une vingtaine d’hommes dans cette zone. Les hommes de son unité sont furieux. Un taxi conduit par des irakiens passe sur la route. Les marines le mitraillent et tuent ses cinq occupants, âgés de 18 à 25 ans. Puis ils se dirigent vers le village d’Haditha. Hiba Abdullah habitait l’une des trois maisons visitées par les marines. Elle raconte qu’elle a vu les soldats américains tuer son mari Rashid. Puis tirer sur son beau-père, Abdul Hamid qui, à 77 ans, ne se déplaçait qu’en fauteuil roulant. Sa belle-sœur, Asma, s’est évanouie en voyant mourir son mari. Hiba s’est échappée. Lorsqu’elle est revenue, Asma était morte, ainsi que les quatre autres personnes qui vivaient dans la même maison. Selon son témoignage, l’une des victimes, son neveu Abdullah Walid, était âgé de 4 ans seulement. L’état-major a-t-il étouffé l’affaire ? L’article du Times donne d’autres témoignages, d’autres victimes. Parmi les corps retrouvés, un vieil homme tenant un Coran, une mère et son fils en prière… Après le massacre, les religieux et les anciens du village d’Haditha sont allés protester à la base américaine voisine. Un voisin des victimes, Salim Habdullah, explique que certaines familles ont reçu jusqu’à 2.500 dollars de la part d’officiels américains pour garder le silence sur l’affaire. D’abord démentie par le Pentagone, qui parlera de l’explosion d’une bombe artisanale, la tragique bavure d’Haditha va peut-être bientôt être conclue. Le 11 avril, le commandant du peloton de marines soupçonné et ses hommes ont été mis aux arrêts. Jeudi dernier, le général Michael Agee, commandant du Corps des marines, est parti en Irak pour rappeler à ses soldats que leur mission est aussi de protéger les civils. L’enquête sur le point d’être bouclée, et les responsabilités enfin admises par le commandement, les enquêteurs se concentrent désormais sur les tentatives de dissimulation de cette tuerie. « Qui l’a couverte, pourquoi l’ont-ils couverte, pourquoi ont-ils attendu si longtemps » pour en parler, demande le sénateur démocrate John Murtha, un ancien « marine » devenu le pourfendeur des exactions perpétrées par l’armée américaine. « Nous ne savons pas jusqu’où cela va. L’affaire remonte tout droit la chaîne de commandement », poursuit le sénateur, qui dénonce des rapports mensongers. Le général Peter Pace, des marines, s’interroge également. « Cette enquête aurait du avoir lieu maximum deux ou trois semaines après les faits, elle aurait dû être publique et des responsables auraient dû être désignés. ». Une enquête est en cours au niveau du commandement pour savoir si l’état-major des Marines a tenté d’étouffer cette affaire qui, pour nombre d’observateurs, pourrait s’avérer plus dommageable encore pour l’image de la présence américaine en Irak que celle d’Abu Ghraïb.