DUBAI (Reuters) - Le cimentier Lafarge (LG) étudie deux projets d'une valeur totale d'environ 450 millions de dollars (333 millions d'euros) dans la ville irakienne de Kerbala, selon une banque d'investissement qui travaille avec le groupe français sur les deux dossiers.
Le premier cimentier mondial par la capitalisation boursière soumissionne pour un contrat de 150 millions de dollars en vue de remettre en état à Kerbala une cimenterie d'une capacité annuelle de deux millions de tonnes, a déclaré Basil al-Rahim, associé de la banque Merchant Bridge.
Lafarge (LG) et Merchant Bridge ont une licence pour la construction d'une autre cimenterie d'une capacité de deux millions de tonnes par an dans cette ville, a précisé dimanche Rahim à Reuters, à Dubaà¯, évaluant la valeur de ce deuxième projet à environ 300 millions de dollars.
"Nous travaillons sur les licences de ces cimenteries dans une coentreprise avec Lafarge (LG) et tous les permis sont en place", a-t-il ajouté.
Une porte-parole de Lafarge (LG) à Paris a refusé lundi de commenter.
Le gouvernement irakien a ouvert le secteur du ciment aux groupes étrangers, espérant qu'ils seront enclins à participer à la reconstruction du pays, après des années de guerre et de sanctions.
Le ministère de l'Industrie et des Matières premières a en 2005 vendu 19 licences pour des cimenteries, pour porter la capacité de production du pays à 25 millions de tonnes par an contre environ 17 millions actuellement.
"Seules trois ou quatre de ces licences ont enregistré des progrès comme nous", a déclaré Rahim.
L'égyptien Orascom Construction Industries est opérateur d'une cimenterie en Irak et doit en mettre en place une seconde en 2007, selon le site internet du groupe.
Rahim a ajouté que la coentreprise de Lafarge (LG) saura la semaine prochaine si elle a été sélectionnée pour opérer la remise en état de la seconde cimenterie à Kerbala.
© 2007 Reuters