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 "L’Ignoble Carter"

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James B. Lewis
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James B. Lewis


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Admirez-vous des politiciens ? : Nathan Sharansky.
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MessageSujet: "L’Ignoble Carter"   "L’Ignoble Carter" Icon_minitimeVen 25 Avr - 8:04

L’itinéraire médiocre de Jimmy Carter

Par Guy Millière


Durant la brève période où il fut président des Etats-Unis (quand bien même il les rectifie assez vite, l’électorat américain peut parfois faire des erreurs calamiteuses), Jimmy Carter avait déjà eu l’occasion de faire la démonstration de sa nuisible incapacité politique. Adepte de la « détente » la plus niaise face à l’Union Soviétique et d’une forme de lamentable de répétition d’erreurs, il a, quatre années durant, rencontré les dirigeants soviétiques, s’entendant dire, chaque fois, par ceux-ci, qu’ils n’envisageaient aucunement d’envahir ou de déstabiliser un pays ou un autre sur la carte du monde. Carter a docilement rendu publiques, avec un imperturbable sourire d’idiot du village, les promesses qui lui avaient été faites, et quand les promesses se révélaient ne pas avoir été tenues, il est, chaque fois, revenu dire aux media qu’on l’avait trompé.



Ce qui ne l’empêchait pas de repartir, de plus belle, chercher sa dose de mensonge auprès des mêmes prescripteurs. Il en a résulté la plus grande avancée sur la planète du totalitarisme soviétique depuis les lendemains de la Seconde Guerre Mondiale. Ont été concernés, entre autres, le Nicaragua, la République Dominicaine, l’Ethiopie, le Congo, la Guinée, l’Angola, le Yémen, le Laos et le Cambodge.


Incapable de saisir les signes avant-coureurs des émeutes initiées par les fanatiques anti-occidentaux et antisémites de la planète, Jimmy Carter a ainsi abandonné le shah d’Iran et démontré son impuissance face à l’installation par l’ayatollah Khomeiny d’un régime dont les nuisances multiples et dramatiques se font sentir jusqu’à ce jour. Et lorsque les Iraniens khomeynistes ont pris en otage le personnel de l’ambassade américaine de Téhéran, Carter a protesté très mollement, ce qui a beaucoup impressionné les geôliers, qui se sont empressés d’exhiber leurs prisonniers dans les rues comme des pantins grotesques.


L’unique tentative de libération militaire tentée par Carter fut un fiasco absolu ; on eût dit que ses concepteurs étaient des pitres de la stratégie, qui avaient étudié l’art de la guerre en visionnant les films des Marx Brothers.


Ceux qui insistent pour se dire que, dans le vide sidéral d’une intelligence politique défaillante, il existe malgré tout un élément moins navrant à citer évoquent l’accord de Camp David, entre Israël et l’Egypte. Ces irréductibles optimistes omettent de se rappeler que cet accord existait déjà dans la volonté de Sadate, qu’il était accepté par les dirigeants israéliens, et avait juste besoin d’un maître de cérémonie, un majordome en quelque sorte, rôle dans lequel Carter s’est à peu près montré à la hauteur.




Si, saisi par un bref éclair de lucidité, et voyant qu’outre les désastres internationaux qu’il avait provoqués, il avait aussi conduit son pays vers les impasses de l’inflation et de la stagnation économique, Carter avait discerné où se situait son seuil maximal de compétence, il aurait renoncé à se présenter pour un second mandat. Il aurait gardé un smoking propre et se serait proposé à servir le champagne et les canapés au saumon dans les soirées mondaines de la capitale américaine. Il a préféré s’infliger à lui-même une campagne électorale humiliante et une défaite qui a eu peu de précédents.


Mû bien moins par la volonté de voir son très insigne prédécesseur suivre le dossier jusqu’à son dénouement que par le désir amusé de le voir boire le calice jusqu’à la lie, Ronald Reagan, le jour de sa prise de fonctions, a permis à l’ancien planteur de cacahuètes d’aller chercher lui-même, à l’aéroport, les otages dont lui, Reagan, venait d’obtenir la libération. Les plus fanatiques et les plus fous, me disait un ami psychiatre, gardent une part de rationalité, ainsi les khomeynistes firent très vite fait la différence entre un abruti impuissant et un vrai président.


Plutôt que de prendre sa retraite et de se cacher dans sa campagne, Carter a voulu, faute de ressentir le moindre sentiment d’échec, montrer qu’après avoir été le pire président des Etats-Unis au vingtième siècle, il pouvait se montrer égal à lui-même et devenir le pire ancien Président de toute l’histoire de son pays. On l’a vu, donc, rencontrer tout ce qui, dans les années 1980 et 1990 restait de dictateurs d’extrême-gauche, de crapules, de truands et d’assassins politiques sur cette terre, ce qui a fini par lui permettre de recevoir le « prix Nobel de la paix ».

SUITE DE L'ARTICLE SUR

http://extremecentre.org/2008/04/24/lignoble-et-stupide-ordure/
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