La tournée récente de Georges Bush embarrasse les médias français. La raison en est simple : elle parachève l’action d’un président hors norme qui avait pourtant été élu sur une volonté plutôt isolationniste. C'est le couronnement d'une vie de celui qui a été désigné , dès le départ, comme un imbécile et un usurpateur !!
Le 11 septembre a, bien entendu changé la donne. Ce traumatisme énorme a obligé l’Amérique à réfléchir sur sa politique étrangère et à aller débusquer les ennemis de la liberté là où ils sont.
Les Talibans ont été les premiers à faire les frais de cette nouvelle volonté, tandis que les premiers « pacifistes »s’opposaient à la libération de l’Afghanistan d’un régime obscurantiste, fasciste et misogyne. Il n’a fallu que quelques semaines pour envoyer dans des grottes le Mollah Omar et ses sbires. Et même si, zone tribale oblige, ses tristes sires ont encore quelques pouvoirs dans l’est du pays, le pays martyr de Massoud s’est engagé sur la voie de la liberté. Quant à Ben Laden, nul doute qu’il ait rejoint son au-delà personnel !!
L’année 2002 a été consacrée à un effort énorme : renverser Saddam Hussein. Tout a été dit sur la guerre en Irak dans la presse française, sauf l’essentiel : ce fut une réussite éclair qui a permis de dégommer l’une des pires dictatures de la planète. Les médias français ont eu beau se lancer dans une campagne massive de désinformation, les « pacifistes » ont eu beau mobiliser des foules considérables (en mentant à ces populations) , l’Irak de Saddam a bel et bien été remplacé par un régime démocratique. La fête a été malgré tout gâchée par les islamistes et les anciens baasistes qui ont voulu infliger une défaite après-coup à l’armée US. Mais l’Irak n’a pas empêché la réélection de Bush et la stratégie du général Patreus a largement porté ses fruits : le pays est désormais sur la voie de la stabilité, Saddam a été jugé et pendu, les élections libres ont donné le goût de la démocratie aux Irakiens…
Cette réussite a obligé la Libye à se débarrasser de sa politique agressive, elle a incité le Qatar, le Koweït et même l’Arabie Saoudite à faire des progrès en matière de vote, de conditions féminines, elle a amené la Syrie à quitter le Liban, elle a fait de la Jordanie un pays quasi libre…
On l’oublie aussi, mais la guerre de 2001 en Afghanistan a obligé Musharraf à choisir : tenté par l’aide aux Talibans, il a réintégré le concert des nations.
Quant aux autres régions de la planète, de l’Asie au Maghreb, elles font également l’objet d’une lutte plus discrète mais réelle contre les islamistes de tous poils par l’armée US.
L’Iran a également dû, malgré les provocations de son nazillon de président, mettre la pédale douce. Le régime se sait dans le collimateur US et la jeunesse iranienne aspire à une intervention US.
Enfin, et même la presse française doit le reconnaître, Bush a été le premier chef d’état à parler d’Etat Palestinien. Mais pas à n’importe quel prix : il a refusé de s’associer à Arafat (il ne déposera d’ailleurs pas de fleurs sur sa tombe) ayant parfaitement compris le double jeu de ce dernier et assure Israël de son soutien sans faille.
Contrairement aux mensonges des médias français qui osent dire que le monde est plus dangereux depuis que Bush est président, son successeur va, au contraire, hériter d’un monde plus clair, plus lisible. Il devra continuer les efforts énormes pour améliorer le sort de dizaines de millions de personnes que l’occident a laissé privées de liberté pendant si longtemps.
Comme Reagan en son temps, W a été ridiculisé, traîné dans la boue. L’avenir montrera que le premier grand homme du XXIe siècle, c’était lui !!
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